Monter une cloison pour aménager autrement l’espace, que ce soit dans des combles, dans une chambre ou dans la pièce de vie, cela ne s’improvise pas. Vous aurez besoin d’une ossature et de plaques adaptées en fonction de vos besoins.
Les types de cloisons existants
Si l’on parle souvent de placoplâtre lorsqu’il s’agit de monter une cloison, ce n’est pas la seule option qui s’offre à vous. Vous pourrez choisir entre :
- les plaques de plâtre.
Ce matériau offre une bonne isolation acoustique. L’espace entre les deux côtés de la cloison permet de faire passer des fils électriques, mais aussi d’ajouter de l’isolant. Le plâtre présente une bonne résistance au feu, et il existe des modèles hydrofugés pour les pièces humides. Cette solution est souvent plébiscitée pour sa rapidité de mise en œuvre et son coût modéré (entre 3 et 6 € le m²). Le principal souci réside dans la manipulation hasardeuse des plaques, de grande dimension, et le matériel nécessaire à la structure. Les rails, qui constituent les bases de la cloison, ne sont pas toujours faciles à installer. - Les plaques alvéolaires Il s’agit de plaques de plâtre collées entre elles grâce à une structure en nid d’abeille cartonnée. Elles sont très légères et bon marché (environ 5 € le m²). Il est également possible d’ajouter de l’isolant dans les alvéoles, ou d’opter pour des cloisons en polycarbonate, transparentes. Ces cloisons sont cependant très fragiles : vous ne pourrez pas y accrocher du mobilier. Même les chocs peuvent les endommager.
- Le bois
La cloison en bois présente de bonnes qualités d’isolation thermique comme phonique. Sa durée de vie est aussi supérieure à celle des autres cloisons. Sa pose est relativement rapide. Son coût varie en fonction du bois choisi, mais il reste raisonnable. Néanmoins, l’entretien de ces cloisons est plus contraignant que celui des autres : produits fongicides et insecticides sont indispensables. - L’ikebana Inspiré des demeures japonaises, la plaque Ikebana est une plaque légère, prédécorée. Elle se fixe à l’aide d’adhésif sur une ossature métallique. Il faut cependant accepter un léger liseré entre les plaques. Et elles ne permettront pas d’installer de meubles contre elles.
- Le verre La plaque de verre est très lumineuse et résiste à l’eau. Le verre Sécurit assure une bonne sécurité par rapport aux bris de glace. Cependant, ces plaques sont très lourdes et il est difficile de les poser seul.
Les étapes pour monter une cloison
Voici comment monter une cloison, étape par étape :
- Indiquez l’emplacement de la cloison au sol, au plafond et aux murs adjacents. Repérez par des croix au sol les points où seront placés les montants verticaux de l’ossature métallique.
- Positionnez le premier rail au sol. Percez et chevillez tous les 50 cm environ, puis fixez avec des vis. Procédez de même sur toute la longueur du sol et au plafond.
- Le long du mur, emboîtez le montant vertical de l’ossature dans le rail posé au sol, puis dans celui du plafond. Percez et chevillez le montant et le mur tous les 50 cm, puis fixez le rail avec les vis. Recommencez l’opération sur l’autre pan de mur.
- Insérez les montants internes de l’ossature tous les 60 cm, puis fixez-les aux rails aux extrémités.
- Découpez les plaques si nécessaire pour les emplacements des prises et interrupteurs.
- Positionnez la plaque sur l’ossature, côté blanc vers vous. Vissez-la tous les 30 cm et à 1 cm des bords. Recommencez sur toute la largeur de la cloison.
- Installez les éventuels isolants et gaines électriques.
- Posez le deuxième côté de la cloison comme le premier.
- Faites les joints entre les plaques et bouchez les trous de vis.